Balades à gogo !

Publié le

Pepito est avec nous depuis maintenant un mois, et nous commençons à bien nous connaître ! Il a l'air (un tout tout petit peu) accro aux humains, donc j'ai voulu tenter une balade sans laisse (pour cette raison, et aussi un peu parce qu'il m'arrache le bras quand il a une laisse, ne nous voilons pas la face).

Ma collègue Manon faisant régulièrement des grandes balades avec ses deux chiennes, bergers australiens, Pepito et moi nous sommes joints à elles (ces balades risquant d'être un peu "toniques", Baïko a jugé préférable de rester en tête à tête avec son arthrose, sur le canapé bien au chaud).

J'ai été très agréablement surprise ! Pepito s'est montré exemplaire. Il partait en vadrouille, renifler, gratouiller, prenant un peu d'avance, mais il faisait toujours attention a bien nous garder en vue, et ne s'éloignait jamais trop. Si je voulais le rappeler, il revenait immédiatement. Le rêve !

Ce qui était amusant, c'est que les bergers australiens (ceux de Manon du moins) ont une fâcheuse tendance à aboyer quand ils sont contents. Ou excités. Ou apeurés. Ou mécontents. Bon, quand ils sont éveillés, en fait. Et donc Pepito ne comprenaient pas ce que ces deux poilues lui voulaient, à bondir dans tous les sens en lui criant dessus, donc au lieu de sauter sur cette occasion rêvée de jeu à en perdre haleine, il avait plutôt l'air effrayé par ces drôles de demoiselles !

A un moment, Pepito était devant, sauf que nous avons pris un chemin sur la gauche, et Pepito n'a pas vu tout de suite. Il a donc voulu couper par un champ pour nous rejoindre, mais un fossé se trouvait entre le chemin et lui. Sauf que les hautes herbes et la hâte de Pepito ont fait qu'il n'a pas vu le dit-fossé... Il a donc continué sa course sans sauter, et s'est pris les pattes de telle façon qu'il a fait une galipette involontaire se réceptionnant tant bien que mal avec un petit plaqué sur le dos. Il a eu un moment d'arrêt, ne comprenant pas trop ce qui s'était passé. Il regardait autour de lui, cherchant qui avait bien pu lui faire "ça", un peu vexé. Puis il s'est secoué un bon coup, et est reparti en trottinant vers de nouvelles aventures gustatives et olfactives.

Balades à gogo !

Depuis, toutes les balades se font sans laisse, pour le plus grand bonheur de Pepito, et le mien (j'aurais bien dit "pour le plus grand bonheur de tous" mais ce n'est certainement pas le cas de mon kiné, mon ostéo, et leurs banquiers, qui auraient plutôt intérêt à ce que je continue de me faire dégommer le dos). Pepito se comporte à merveille en balade.

Lundi, je suis partie faire un grand tour avec Baïko et lui. Il y avait des lièvres partout qui détalaient à notre approche, mais il semble que j'étais la seule à m'en apercevoir. A un moment, tout de même, un levraut (jeune lièvre, ndlr) a démarré sa course juste sous le nez de Pepito, qui l'a pris en chasse. Le jeune léporidé (toujours le lièvre, ndlr) et le canidé de Rhodésie à crête (Pepito, suivez un peu ndlr !) avaient à peu près la même vitesse, et donc cette course poursuite champêtre a duré un bon moment. Pepito devenait de plus en plus petit vers l'horizon, un nuage de poussière masquant peu à peu sa silhouette se découpant devant le crépuscule printanier. Pardon je m'emballe.Toujours est-il que quand Pepito est revenu, tout guilleret, il avait une expression de pur bonheur sur le visage, et à ce moment précis, je me suis dit que c'était quand même sympa, la vie, parfois.

Balades à gogo !
Balades à gogo !Balades à gogo !
Balades à gogo !Balades à gogo !

Publié dans nouvelles

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
G
Super aventure !!
Répondre